Eventail !

Une semaine que je m'acharne à essayer de représenter ce très beau "tao" d'une soixantaine de mouvements que j'ai découvert il y a peu.
Je pense avoir enfin trouvé (depuis 5 ans que je cherche) un moyen de représenter mes enchaînements. (Bien que ça ne puisse probablement encore servir qu'à moi dans cet état.)

samedi 2 decembre 2006, sur la ligne 9 du métro

Duo touchant entre un père et sa fille.
Tous les deux immobiles et muets tout le long du voyage.
Leur silence laisse deviner une bien belle complicité.

18 novembre 2006, sur la ligne 10 du métro

Encore une trace qui excite mon imagination :

Cette fois c'est un bout de sticker arraché sur un coin d'espace publicitaire qui ressemble à un drôle de chat bleu.
A voir apparaître des formes et des personnages comme ça, je me sens comme Alice de l'autre côté du miroir.

Horse People.
Encore une idée délirante de C.

 

Julien M. me fait découvrir des grapheurs qui détournent et s'approprient l'identité visuelle d'un jouet.
Les résultats sont surprenants.

 

Tout me ramène à Le Corbusier ...
... Jusqu'au nom de l'école ou j'enseigne cette année.

 

Post syncro

- Une femme gesticule et ouvre grand la bouche dans le fond de la rame de métro.
- Je perçois une voix haute et sèche un peu grossière qui résonne.

Il me faudra un moment pour les dissocier l'un de l'autre et me rendre compte que la voix vient d'un groupe de jeunes assis un peu plus près.

 

En voyant aujourd'hui comment s'habillent certains de mes élèves, je me rappelle des silhouettes qu'on esquissait déjà sur nos feuilles de dessin il y a 15 ans. (Hauts étroits et bas large.)

 

...

 

Des restes de mes lectures de comics.

 

9 aout 2006, 8h30

Portrait d'un " hawaïen parisien " dans le métro.
Je ne peux m'empêcher de penser à Jack Johnson en le voyant.

 

8 août 2006, métro Odéon, ligne 10, 20h

Un personnage qui semble tout droit sorti d'un roman ou d'une BD des années 60. Ses jambes trop courtes, son costume démodé avec cet impossible assortiment de couleurs, me laissent imaginer une sorte de fonctionnaire, dans un bureau jauni par le temps, appliqué à répeter la même tâche encore et encore depuis des années, sans jamais quitter ce sourire simple et bienheureux qu'il affiche.

Comme si rien de notre temps ne pouvait l'atteindre.